Mon chien mange des insectes : est-ce un problème ?

La décoction des feuilles bue froide à jeun est abortive (Berton, 1997). Par ailleurs, la décoction des feuilles émincées est utilisée en application locale pour soigner les piqûres de raie. Les principes actifs de ces espèces sont caractéristiques de la famille des Astéracées. Ce sont des dérivés polyacétyléniques du type ichtyotheréol (Czerson et al, 1979).

Les Apocynacées à alcaloïdes indoliques – à l’exception notoire de deux Geissospernum – sont rarement médicinales en raison probablement de leur toxicité élevée qui les rend difficiles à doser. Plusieurs espèces dont nous avons étudié la composition chimique ne figurent donc pas dans cet ouvrage, bien que les analyses aient permis de découvrir un grand nombre d’alcaloïdes, plusieurs étant nouveaux. L’huile essentielle est riche en esters phénoliques dérivés de la coumarine. Elle aurait des propriétés anthelmintiques (Bouquet et Debray, 1974).

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

115 Wong (1976) signale qu’à Trinidad, la tisane de cette plante est utilisée contre la fièvre et que les feuilles broyées sont appliquées en cataplasme pour soulager les douleurs d’oreille. En Guyana, cette espèce est aussi considérée comme fébrifuge et pour soigner les mycoses interdigitales, les infections oculaires et le diabète (van Andel, 2000). 47 Bonafousia undulata et Bonafousia albiflora sont deux espèces bien distinctes. Undulata est un petit arbre aux feuilles de laurier ondulées ; B.

  • Les propriétés anti-inflammatoires dans le traitement de l’arthrite ont été confirmées par des essais cliniques menés avec la plante fraîche (Gupta, 1995).
  • Grosse liane commune de la végétation ripicole et de la forêt primaire59.
  • 85 Chez les Wayana, cette espèce est utilisée comme fertilisant pour les jeunes femmes et favorise la venue des premières règles des filles.
  • La cervelle ou la graisse de dauphin sont parfois mélangées à la préparation (cf. étym. infra).
  • Macrocalyx.Le problème ne se pose pas de la même manière pour les Wayãpi.

Les Conibo du Pérou utilisent cette espèce comme cicatrisant (Tournon et al., 1986a). 41 Les Urubu-Ka’apor utilisent cette espèce pour soigner les furoncles et les éruptions cutanées (Balée, 1994), tandis que les Yanomami emploient l’infusion d’écorce de tronc comme vermifuge (Milliken et Albert, 1996). 39 Les deux séries de termes palikur désignent en fait deux arbres très proches qui sont la plupart du temps confondus par ceux des Palikur qui ne les utilisent pas, c’est-à-dire la plus grande partie de la population.

MOTS FINISSANT COMME HÉTÉROSIDE

Par ailleurs on dit que le jaguar empoisonne ses griffes avec le latex du tronc. Arbre de taille moyenne assez fréquent en forêt primaire et en forêt secondaire ancienne. De Geissospermum argenteum, des alcaloïdes indoliques monomères de type aspidospermane ont été isolés à partir d’un échantillon récolté en Guyane (Paccioni et Husson, 1978). Cette espèce, proche des Tabernaemontana et Bonafousia, renferme des alcaloïdes indoliques.

Chez les Créoles, le latex de cette plante considéré comme toxique est employé comme analgésique dentaire. Plante rudérale abondante, reconnaissable à ses fleurs orange vif et au latex qui exsude de toutes ses parties. À noter que les Créoles préparent les mêmes remèdes avec la chenille du genre Parides qui parasite la fleur de cette espèce ; celle-ci est mise à macérer dans du rhum. Avec les graines, on fabrique une huile ointe sur les boutons dus à la rougeole afin qu’ils ne laissent pas de cicatrices.

Aristolochia trilobata L.

Les Wayãpi lient muluwataya à yawakakataya, disant que de l’une, peut sortir l’autre et inversement. • manômanô poâ, « remède contre la folie » (cf. 2e partie https://txaggiesports.com/ pour la définition de la folie selon les Wayãpi). Il s’agit d’un Caladium (Grenand 1253) aux feuilles hastées d’un vert uniforme atteignant 40 cm de long.

Famille Asteraceae

108 Des usages identiques sont signalés au Venezuela pour Aristolochia maxima Jacqu. 104 Ce palmier présente la particularité de garder assez tardivement dans l’âge adulte les palmes entières de sa jeunesse. 99 Ce dernier usage est aussi connu chez les Amérindiens du nord-ouest de ia Guyana (van Andel, 2000).

Bonafousia morettii L. Allorge

L’étude chimique de Geissospermum laeve a mis en évidence des alcaloïdes indoliques monomères et surtout dimères dont le principal est la geissospermine. Grand arbre de la forêt primaire, commun dans l’intérieur de la Guyane. L’aire de répartition de cette espèce est cependant plus limitée que celle de sa congénère G.

CAS n°/. – analyse DIVERS – Environnement & Sécurité

On écrase la plante entière dans l’eau fraîche et on boit de suite. Les Palikur sont les seuls à utiliser cet arbre aux mêmes fins chamaniques que son proche voisin, Bonafousia angulata (cf. supra). Macrocalyx étant réputé moins fort, les Palikur préparent la macération avec une plus grande quantité d’écorce44. L’écorce de tronc et de racine est préparée en décoction utilisée en lavage froid pour soigner les dépôts (wahau).

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Le liniment est appliqué en friction ou sous forme de cataplasme sur tout le corps de l’enfant. Il a été isolé de cette espèce, de l’acide ursolique, du kaempférol 3β-galactoside, de la quercitrine, du rutoside. Cette plante ne possède pas d’activité antibactérienne marquée (Srinivasan et ai, 1981). En dehors de l’aluku, tous les noms vernaculaires cités ci-dessus signifient « langue de boeuf » et se réfèrent à la forme et à l’aspérité des feuilles.